lundi 9 novembre 2009

Le Caliguide du fruitard

Fruits d'hiver, colonne A - fruits d'été, Colonne B...

Mais comme on est à Cali, 35°C à l'ombre le 25 décembre, le 30 avril et le 8 août, en fait c'est pareil.
Mets ta robe blanche et ta ceinture dorée, je t'emmène faire un ptit tour champêtre.


De gauche à droite, on fait un petit rond en partant du bas: une goyave, une maracuya (c'est le fruit de la passion! vous étiez jamais demandé à quoi ça ressemblait, hein?), la granadilla (ouverte, ça a la même tête que la maracuya, mais la chair et le jus sont verts, le goût est plus subtil et plus sucré. Le maracuya c'est super acide), une mangue, un citron vert, une pitaya ouverte et une pitaya fermée (c'est les trucs bizarres et jaunes qui font peur), une pastèque (bon ça vous connaissez) et des bocadillos (les ptites bananes délicieuses). Elles se mangent sans enlever la peau: on appuie du bout des doigts sur toute le bocadillo pour le ramollir, on l'ouvre à un bout, et on aspire.

Ah, et les petites étoiles, c'est fruits aussi. Ca s'appelle carambolos: c'est à peu près long comme ma main, avec cinq côtés, et on le coupe dans le sens de la largeur pour faire des étoiles. C'est super rafraîchissant et en plus c'est zoli.
Il nous en manque encore tout plein, les zapotes, les borojos, la guanabana, les lulos, les plus que fameux chontaduros...mais vous êtes pas déjà calés, là???*
*La preuve que Linda Lemay avait raison, sur les visites comme les souliers verts. **
** Mais non, vous pouvez rester. Par contre les souliers verts je veux bien qu'ils restent dehors, déjà qu'ici le sol se salit en 30 secondes à cause de la poussière dans l'air.

En gros plan: le maracuya, ouvert, ya plus qu'à manger les grains. En bas, la goyave (mais encore un peu verte, ne vous jetez pas dessus). Et les carambolos.

L'objet de mon émerveillement enfantin: la pitaya. Vous l'avez vue entière, la voici ouverte. Mais attendez: il faut s'imaginer que vous ne savez pas du tout comment ça se mange. Vous êtes là, un peu bête avec ce truc jaune à piquant dans la main. Vous l'avez palpé avec circonspection: c'est plus ou moins mou, mais pas assez pour ne pas vous y abîmer vos jolies canines. Après tergiversation, et toujours dans un doute lancinant, vous décidez de l'ouvrir en deux avec un couteau. Gagné! C'est pas Noël mais presque: vous tombez sur cette chair bleutée avec des petites graines noires, et elle vous zieute d'un air louche. Même pas peur, on y plante la cuillère: c'est mou, mais croquant en même temps à cause des graines. Ca a un goût suave et frais. Et en plus c'est pas fini: une fois qu'on a fini le truc bleu, il y a encore une couche toute blanche, plus fibreuse mais toujours délicieuse.


Je crois que je vais écrire un poème à la gloire de la pitaya. Et après je ferai une chanson.

PS: un petit avertissement, quand même... j'ai pas mis de papaye sur le plateau, mais ça vaut pour elle aussi: la pitaya et la papaye, ça vous remue l'estomac. A manger en quantité seulement si vous avez des problèmes de transit intestinal.

Ceci étant clair, et maintenant que vous êtes là, je peux aussi bien vous montrer l'appartement. Ca n'a rien à voir, mais vous ne direz pas que vous êtes venus pour rien.



Le salon-salle à manger-entrée-hall pour le bal.

On se retourne: l'escalier qui mène...


ici. La pièce que je préfère dans l'appartement: grande, quasi vide, claire (quand on sait prendre les photos ;), avec ventilo, piano (électrique, mais piano quand même) et vue sur la cordillère, quand on se hisse sur la pointe des pieds et qu'on regarde à travers les barreaux. Que demande le peuple.
La cuisine, à l'américaine. Camille et moi, on cuisine des arepas. En djellabah.


La vue de ma chambre: everybody look lefteverybody look right

C'est à peu près à ça que ressemble Cali dans ses coins les plus jolis. Sinon c'est gris, sale et cahotique. C'est pas une très belle ville, même si Camille me fait une scène chaque fois que je le dis.Et puisque j'en suis à vous montrer des trucs qui n'ont aucun rapport, vous pouvez aussi bien rencontrer une partie de la société: tout en bas Andrés. Au second étage, de gauche à droite, Juan David (mon coloc), Jennifer, Charely, votre humble servante, Felipe et Camille.

Ca c'était le jour de l'anniversaire de Juan. Ca y est, ça y est, les ajouts off-topic freeshow-on sont finis.

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