Le dernier jour de construction, día de las velitas, tandis que nous toitions sagement, ca a commencé a drolement s'animer dans la rue. Parce que tous ces Don Jaime, Daniel, Carlos et Juan n'ont peut-être que des tôles au dessus de leurs têtes, mais ils ont une sono d'enfer. Donc je voudrais vous faire partager le swing de 22h dans une maison à moitié toitée, sur une salsa on ne peut plus adéquate:
Les paroles, et vous allez comprendre le mystère de l'éternelle allégresse des Noirs. On construit une maison. Et ensuite, on va la détruire, parce qu'on est tellement content qu'on fait la fête super fort!!!
"Cette maison que j'ai construite
Au prix de tellement de travail
Avec un sol de guayacán (un bois très dur)
Et des murs de chachajo
Cette maison c'est moi qui l'ai construite
Avec amour et sacrifice
Dans le quartier c'est la fête j'ai invité mes amis
Aujourd'hui! on va la démolir (¡LA VAMOS A TUMBAR!)
On va la démolir
Cette nuit je ne dors pas
Cette nuit je danse et je bois
Cette nuit je suis content
Cette nuit je m'enivre
On va la démolir
On va lui enlever le toit, on va secouer le lit, on va jeter les assiettes et les tôles par la fenêtre!
Cette maison c'est la mienne, démolissez-la! Je suis heureux, démolissez-la!!
Démolissez-la (TUMBEN LA)!!!
Sautez dansez buvez buvez chantez criez buvez rigolez
Ca y est elle bouge, ça y est elle devient lâche, ça y est elle s'enfonce, ça y est elle tombe!
Oh on va la démolir
Allez acheter de l'aguardiente et du rhum pour tout le monde
Elle a bougé, elle s'est relaché, elle s'est enfoncée, elle est tombée!!!
Ma maison est tombée! C'est la fête, ma maison est tombée!!"
C'est ma salsa préférée. Tout le monde se met à sauter et à crier TUMBEN LA et on danse, même les septagénaires (en général c'est eux qui crient le plus fort). ¡LA VAMO A TUMBA!
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